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cours BDSM et bondage
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Pourquoi devez-vous prendre des cours BDSM et bondage ?

Une vie sexuelle épanouie fait partie des secrets d’une relation harmonieuse dans un couple. Dans la quête de donner plus de plaisir à leur partenaire, et de quitter la monotonie, de plus en plus de personnes n’hésitent pas à adopter des outils et des techniques modernes. Parmi ces dernières figures en bonne place, le BDSM qui est une appellation générique servant à désigner les pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, la domination, la soumission, le sadisme et le masochisme. De plus en plus populaire, cette pratique est tout un art qui nécessite des séances d’apprentissage. Découvrez dans cet article les raisons pour lesquelles vous devez prendre des cours de BDSM.

Suivre des cours de BDSM pour une meilleure maîtrise des risques de sécurité physique et émotionnelle

Pour des relations sexuelles à l’aide de corde en toute sécurité, il est indispensable qu’un BDSM débutant suive des cours d’apprentissage de cette pratique. En effet, certaines techniques comme le Kinbaku présentent de grands risques physiques et émotionnels. En suivant de séances animées par les professionnels, vous pourrez maîtriser les règles basiques pour des séances de BDSM saines.

Il est important que vous ayez à l’esprit que ce sont des relations d’échanges de pouvoir. Celui qui mène le jeu est au service de l’autre, afin de lui donner plus de plaisir. La personne attachée doit donc être traitée avec beaucoup de douceur. L’objectif d’une telle pratique n’est pas de punir, mais de donner du plaisir. Ne pas tenir compte de ce principe pourrait entrainer une fin brusque de votre séance de BDSM sous fond de tension.

Pour des séances de BDSM agréables, vous ne devez pas utiliser un nœud coulant ni attacher directement les articulations de votre partenaire. Veuillez contrôler régulièrement l’emplacement des cordes, et garder un œil sur le temps pour ne pas dépasser les limites raisonnables. N’oubliez pas non plus de prendre votre température et votre tension corporelles pour vous assurer d’être dans un état qui vous permet de continuer sans risque votre séance de bondage. Par ailleurs, vous devez être à l’écoute de votre partenaire qui doit signaler toute sensation anormale. Pour sa sécurité, n’hésitez pas à marquer une pause dès qu’elle exprime un malaise.

Au cours d’une partie de bondage, les principaux risques physiques rencontrés sont :

  • La compression sanguine qui est systématique en raison de la pratique qui nécessite de lier certaines parties du corps. Toutefois, elle ne constitue pas un danger pour votre partenaire lorsque vous n’utilisez pas un nœud coulant qui serre les parties attachées. Ainsi, les artères pourront continuer à assurer le transport de l’oxygène. En revanche, la pression des cordes va s’exercer en surface, notamment sur les vaisseaux sanguins. La conséquence sera l’engorgement du sang qui va moins circuler, entrainant le bleuissement des parties attachées. Une fois la tension des cordes relâchée, votre partenaire ressentira une brève sensation d’engourdissement.

La compression du nerf radial qui va induire une sensation non douloureuse en raison de la perte de motricité qui en résulte. Elle se manifeste comme un léger courant électrique, généralement localisé au-dessus de la pince (pouce-index). Bien que de faible intensité, la compression du nerf radial est dangereuse et peut occasionner une perte de motricité durant quelques heures, voire de quelques semaines. D’autres nerfs tels que les nerfs sciatiques, les nerfs lombaires au niveau de la cuisse, ou le plexus brachial peuvent être touchés au cours de vos séances de bondage.

En suivant des cours de BDSM chez les professionnels, vous apprendrez les techniques qui permettent d’éviter ces risques physiques, notamment la compression du nerf radial.

Prendre des cours de bondage pour maîtriser les différents types de jeux BDSM

Les pratiques du BDSM comprennent un certain nombre de jeux que tout bondage débutant peut maîtriser rapidement en quelques séances de cours chez un professionnel. Ceci est important, car il revient à la personne soumise de décider du type de BDSM qu’il souhaite explorer. Certaines personnes pencheront pour une approche douce, d’autres en revanche peuvent opter pour des ambiances plus rudes avec une cire ou un martinet. Vous devez donc prendre le temps de discuter pour connaître les envies de votre partenaire. Vous pouvez également lui proposer les nombreux jeux et pratiques qui procurent le plaisir. Pour cela, des séances de cours BDSM à Paris ou ailleurs vous seront très utiles. Vous y apprendrez les pratiques BDSM les plus répandues comme :

  • Le bondage ou le shibari (qui vient tout droit du Japon) qui sont des pratiques de BDSM consistant à suspendre ou attacher son partenaire avec des cordes tressées. En général, ces cordes sont fabriquées à base de chanvre indien. Chez un professionnel, vous apprendrez les différentes techniques d’attache pour des séances plus sures.
  • Le cock and ball torture qui regroupe les sévices susceptibles d’être infligés aux organes génitaux mâles. En fonction du degré de souffrance recherché, les partenaires peuvent opter pour une simple pression ou des coups directs.
  • L’asphyxie érotique qui consiste à se priver soi-même ou son partenaire d’oxygène pour un maximum de plaisir. Si les dispositions ne sont pas prises, c’est une pratique qui peut se révéler dangereuse.
  • Le Donkey Punch qui consiste à frapper l’arrière de la tête de votre partenaire lors d’une pénétration anale. Ceci va entrainer une contraction de l’anus qui génère une augmentation du plaisir.
  • Le А ss tо mоuth qui signifie en français « du сul à lа bоuсhе » est une pratique sexuelle qui consiste en une fellation précédée d’une pénétration anale.

En dehors des pratiques du bondage, vous pourrez également apprendre dans une école du BDSM différents jeux de rôles comme le Pony-Play dans lequel le dominateur monte le dominé comme un cheval, le Pet-Play qui consiste à se comporter comme un animal sous les ordres de son maître, ou encore la théâtralisation du viol ou du kidnapping. On n’oublie pas non plus les autres options telles que les jeux de régression, ou la scénarisation des fantasmes les plus populaires. Bref, la liste est longue, incluant des pratiques solitaires.

Le consentement, un impératif des séances de BDSM

Toute séance de BDSM nécessite un consentement éclairé, autrement, ce serait une agression sexuelle punie par la loi. Le dominant doit donc s’assurer d’avoir l’accord du dominé pour chaque jeu. Si une idée vous vient à l’esprit en plein acte, vous devez la garder en attendant la pause pour la soumettre à votre partenaire. Ce n’est pas parce que c’est votre conjointe que vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez. Une fois de plus, ce sont des pratiques très sensibles qui nécessitent une grande communication pour que tout se passe bien.

Par ailleurs, vous devez choisir au préalable un code de sécurité encore appelé safe word avant de commencer vos parties de BDSM. Veillez à ce que les mots choisis ne soient pas ceux qu’on a l’habitude d’employer pendant les ébats. Très important, cela permet d’éviter tout malentendu, car des mots comme « arrête » ou « non » peuvent être mal interprétés dans un contexte de jeu de résistance par exemple. Il n’y a pas de formule magique, entendez-vous juste sur un mot qui vous convient.

Conseils généraux pour des séances de BDSM en toute sécurité

Comme toute activité physique, les pratiques de BDSM entrainent la sécrétion d’hormones telles que l’endorphine. C’est une molécule dont la libération permet un soulagement efficace de la douleur ressentie. Son taux dépend de l’intensité de l’activité, et peut prendre plusieurs jours avant de baisser dans l’organisme. Vous devez donc espacer vos séances de BDSM pour votre bien-être physique et mental.

Par ailleurs, vous devez absolument éviter de consommer des substances comme l’alcool avant une session de BDSM. Recourir à un produit excitant serait une violation du consentement éclairé. En revanche, il est conseillé de bien manger avant de pratiquer cette activité. Vous serez alors sûr de disposer de l’énergie nécessaire pour aller au bout de la séance.

Vous devez également vous reposer suffisamment afin de permettre à votre organisme de récupérer de ces moments d’intenses activités physiques. Enfin, en cas d’incident ou de malaise au cours de la séance, vous devez consulter votre médecin traitant ou tout professionnel de la santé capable de prendre soin efficacement de vous.

Même si ce sont de légers picotements, n’hésitez pas à vous faire consulter, car une telle sensation n’est pas anodine. Ce serait probablement le résultat d’un mauvais placement de corde ou d’un physique fragile. Dans le second cas, prenez conseil auprès de votre professeur des cours BDSM pour des techniques plus adaptées à votre morphologie.

Qui peut prendre des cours de bondage ?

Les cours de BDSM sont réservées à toute personne majeure, jouissant d’une bonne santé physique et mentale. Il suffit de remplir les formalités d’inscription dans une école de corde de votre choix. Vous aurez la possibilité de suivre seul ou en couple ses cours d’initiation aux pratiques du BDSM.

En fonction de votre emploi du temps et du rythme d’apprentissage qui vous convient, vous pourrez négocier un programme personnalisé. Après vous avoir entretenu sur les différentes options, n’hésitez pas à clarifier vos besoins spécifiques à votre professeur. Enfin, pour votre sécurité, assurez-vous que votre formateur exerce son activité en toute légalité.

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